Les biographies des artistes
Barto
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D’origine Française né en 1952 vit au Québec depuis 1968.
Autodidacte.
Je dessine depuis que je sais tenir un crayon.
M’intéresse à l’art numérique depuis que je sais tenir un ordinateur !
Accroché à mon crayon je surfe sur la vague de mon inconscient source de mon inspiration.
Le rêve et l’absurde sont mes fidèles compagnons de voyage.
L’imagination en est le véhicule qui carbure aux délires.
Le moment du départ est imprévisible, l’arrivée l’est encore moins….
Bienvenue à bord !
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André Bécot
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André Bécot a étudié à l’École des beaux-arts de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal. Depuis 1970, il participe à de nombreuses expositions individuelles et collectives et il effectue de nombreux stages au Québec, aux États-Unis, en France et en Italie.
Dans la création de ses œuvres, il utilise à l’occasion les nouvelles technologies. Son travail actuel est concentré sur la représentation de symboles et d’icônes politiques, sociales et économiques. Enfin, depuis plusieurs années, il organise de nombreux événements dans le domaine des arts visuels, notamment pour le Club des collectionneurs en arts visuels de Québec et à l’Atelier Galerie Bécot.
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Renald Brisebois
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Renald Brisebois est natif de Montréal et a pris racine à Québec depuis 42 ans.
Il a découvert cette passion pour la création à Toronto en 1969. À partir de 1970, il a suivi une formation en General Art au Central Technical School de Toronto.
De retour à Montréal, il a suivi d’autres formations en dessin publicitaire, maquettiste d’affiches et graphiste. Entre-temps, il a géré une petite entreprise de lettrage d’affiches publicitaires et de lettrage de camion à main levée, tout en créant ses œuvres artistiques.
En galerie d’art depuis 35 ans, il a participé à plusieurs expositions solos et en groupe à travers le Canada, les États-Unis et la France. Il a gagné des prix pour la catégorie création originale et un article dans le magazine Art en 2012.
Quelques années plus tard, on le retrouve en France à la Maison Emma, une résidence d’artistes à Saint-Mathieu-de-Tréviers, ainsi qu’à la Maison d’artistes de la Grande Vigne également nommée Musée Yvonne Jean-Haffen, en Bretagne.
En 2019, un de ses tableaux a été sélectionné pour une exposition au Musée d’Yvonne Jean-Haffen.
En 2020, il est de retour en France à Moncontour, en juillet et août pour y exposer et enseigner à de jeunes enfants.
L’œuvre de Renald Brisebois est foisonnante et inclassable. Dans un langage qui lui est propre, l’artiste crée des images que la vie lui inspire, avec une incroyable liberté, depuis plus de 35 ans.
Sa vision de l’art
Ses nombreuses années en création tendent à démontrer qu’aucune théorie n’arrive à bien cerner l’imaginaire. À vrai dire, l’expression tangible de l’imagination surgit d’elle-même quand elle n’est pas retenue par la réflexion.
Les meilleurs tableaux sont souvent l’œuvre d’idées hétéroclites qui prennent forme à travers le médium. Créer des tableaux inspirés du quotidien et du rêve et entourés de symbolisme, de profondeur et d’humour. Pour lui, la peinture c’est savoir s’exprimer sans les mots!
Roger Fournier
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Parcours de vie et de création
J’ai fait des arts visuels; j’ai pratiqué la sérigraphie à l’atelier de Réalisations graphiques à Québec. J’ai vécu une expérience monastique à Saint-Benoît-du-Lac. Plus tard, j’ai étudié la théologie avec un mémoire sur l’icône, ce qui m’a amené depuis 20 ans à écrire des icônes selon la tradition. Un autre médium que j’aime, c’est l’aquarelle pour sa spontanéité et le travail sur le motif (paysage). Histoire : Icône vient du mot grec eikov (image) et est venue à signifier l’icône sur bois, à motifs bibliques.
L’icône s’est développée en Orient, à Byzance devenue Constantinople, seconde capitale de l’empire romain avec l’empereur Constantin. Après le schisme de l’Église entre l’Orient (orthodoxe) et l’Occident (catholique), en 1154, l’Église orthodoxe va conserver l’art de l’icône.
Technique : Le support est une planche de bois recouvert de coton encollé et plusieurs couches fines de carbonate de calcium/ dessin/ pose de l’or/ pigments naturels dilués dans du jaune d’œuf et de l’eau. Symbolique et exemples : L’or symbolise la lumière divine. On pose les couleurs sombres pour monter de lumière en lumière. Vêtement du Christ : tunique rouge (divinité), manteau bleu (humanité). Liturgie et prière : Dans l’église, tout concourt à faire de belles célébrations, et l’icône y participe par sa recherche esthétique. Dans la maison, la famille orthodoxe réserve un espace pour la prière, avec icônes dit « coin de beauté ».
Le regard de tendresse : On parle de perspective inversée; les personnes de l’icône, le Christ, la Vierge, les saints(es), regardent le spectateur. La Vierge de tendresse (joue de l’enfant contre la joue de sa mère) exprime toute la tendresse divine envers chacun et chacune.
Réalisation d’icône : Au Québec, on réalise des icônes depuis plus de 40 ans.
Roger Fournier, 2021
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Sylvie Grondin
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Démarche artistique
Abstraites par définition, le non-figuratif s’est tout de suite imposé dans mes œuvres dites “suggestives”. J’espère que la lecture deviendra un réel plaisir pour chacun, qu’on y retrouve ses propres références et se surprenne à y voyager librement.
Mon travail s’initie d’une longue recherche picturale et plusieurs techniques, dont les techniques mixtes, l’estampe, la fabrication et la transformation du papier seront utilisées afin d’approfondir mon art.
Le travail du papier occupe donc une place de premier plan dans mon processus créatif. Différents procédés seront ainsi utilisés afin de lui donner des allures de vieux cuirs et de vieilles peaux qui rappellent l’altération par le passage du temps… la vie.
Réussir à intégrer ces différents matériaux, rendre le tout harmonieux et sentir qu’ils pourront bien vivre ensemble, voilà ma quête.
En peinture comme en estampe, la surface colorée consiste en une superposition de couleurs, de multiples essuyages et d’ajouts de glacis que je privilégie donnant ainsi des effets de profondeur et transparence qui enrichissent mon œuvre.
Mon travail prend fin lorsque je ressens qu’une grande harmonie se dégage de l’ensemble et lorsque j’ai l’impression qu’un geste de plus l’encombrerait et un de moins lui manquerait.
Céline G Lapointe
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Parcours de vie et de création
Depuis plus de quarante ans, à la frontière de l’humain et de la nature, elle utilise dans son travail l’expression des corps, le lyrisme de la nature, les regroupements humains et les liens qu’ils tissent entre eux.
Rassembleuse dans sa démarche artistique où des suggestions animales, végétales et humaines se côtoient dans une recherche commune de regroupement et de solidarité que nous suggèrent ses familles, équipes, personnages fusionnés, hommes édifices dont les corps soudés partagent leurs formes dans la masse. Elle s’exprime dans ses tableaux et ses sculptures grâce à des matériaux comme l’acrylique, l’encre de chine, la pierre, le bronze, l’aluminium, le béton et les résines qu’elle utilise dans une démarche fertile en créativité.
Une œuvre présentant un certain esthétisme, un léger réalisme pour permettre au processus créatif de prendre tout son sens, nous livrant son mystère tout en couleur, graphisme, texture et contraste. Elle ne saurait choisir entre la peinture et la sculpture, tous deux l’inspirent et la passionnent.
Par son approche automatiste et gestuelle elle reconnait et reçoit de la matière le sujet qui l’habite, se l’approprie exprimant ainsi son respect pour l’homme et la nature en permettant simplement à la matière d’être! Elle nous propose alors une certaine figuration laissant l’imaginaire du regardeur, recevoir, découvrir et réinventer son propos.
Rassembleuse dans sa vie professionnelle, elle entraine d’autres artistes dans des projets réalisés au Québec comme la fondation d’un organisme culturel à Cap Rouge, le M.A.A. qui a eu 30 ans d’existence comme propriétaire du centre d’art la Maison Blanchette. Puis, à l’étranger, à la délégation du Québec à New York, dans des symposiums de sculpture à Oronsko en Pologne et en un projet de Jardin de sculpture sur l’Île d’Anticosti (8 ans d’affilées). Des évènements auxquels plusieurs artistes participèrent sur son invitation et parfois aussi grâce à son support en cours de réalisation de leurs œuvres. Elle a enseigné la sculpture à Cap Rouge durant plus de dix ans.
Une créatrice vraie et authentique fière de ne pas suivre les modes ou les tendances imposées développant au cours des ans sa propre démarche en toute liberté.
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Jérôme Morissette
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Démarche artistique
Après des études en Biochimie et en Arts, j’entreprenais en 1974 une carrière dans le domaine de la conservation-restauration d’œuvres d’art et plus particulièrement de sculptures et d’objets métalliques.
Pendant plus de trente années, mes activités de restaurateur m’ont amené à intervenir sur diverses œuvres d’art public ( Daudelin, Vaillancourt, Trudeau…) ainsi que sur des sculptures provenant de collections muséales ( Riopelle, Arp, Picasso, Serra…) ou encore de collection privées ( Rodin, Brancusi…).
Cette carrière tout en étant connexe et parallèle aux Arts, m’a cependant amené à mettre en veilleuse ma création artistique. Ce n’est que depuis quelques années, que j’ai « humblement » repris ma production
Si mes influences premières prenaient leur source dans le l’Arte Povera, elles flirtent de plus en plus fréquemment avec l’art minimaliste, tant en peinture qu’en sculpture.
Mes œuvres deviennent alors autant de prétextes pour mettre en valeur certains matériaux dits vils. Je laisse parler la matière qui se décline alors en texture, en surfaces patinées.
Jérôme R. Morissette
Suzette Patry
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Suzette Patry est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Québec. Elle a travaillé en illustration et en graphisme à l’Université Laval. Sa pratique artistique actuelle navigue entre l’abstraction et la représentation réaliste.
Durant mon enfance, la fréquentation de l’École des beaux-arts pour enfants de Québec a développé mon imaginaire de conteuse et enrichi ma façon d’observer le monde. Adulte, des études aux beaux-arts et une carrière en illustration m’ont confirmé la puissance de la ligne comme mode d’expression. Mon travail passe par le dessin, que la composition soit abstraite ou figurative.
Passionnée par le vivant, c’est à travers la nature que je tente de cerner l’humain. Mes dessins sont précis et élaborés. En cours du travail, naissent des histoires: arbres-personnages, robustes et fragiles, arbres étonnants qui s’amusent à faire danser leurs racines. Ou encore ces personnages qui racontent l’angoisse et le passage du temps sont autant de métaphores de la vulnérabilité humaine. Je laisse également place à mon imaginaire en créant des dessins plus fantaisistes: chevaux fantastiques, oiseaux aux couleurs d’arc-en-ciel, fleurs aux lignes surprenantes.
Dans mes sujets abstraits, je laisse parler le geste, la ligne et la couleur sur le papier. Ensuite, via la photocopie, je manipule, je déchire, je triture : ces danses de formes créées , je les appelle des « battements d’ailes ».
Parce que je suis « une conteuse en images », mes histoires font une large place à la poésie. C’est par elle que j’entends émouvoir le spectateur et lui faire découvrir toute cette beauté qui nous entoure et nous enivre.
Carol Poulin
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Parcours de vie et de création
Carol Poulin vit et travaille à St-Augustin-de-Desmaures.
Après des études à l’Institut des Arts appliqués de Montréal en 1966, il obtient en 1971 un baccalauréat de l’École des Arts visuels de l’Université Laval.
Il est à la fois artiste peintre et restaurateur d’œuvres d’art depuis 1982. Sa carrière est jalonnée de nombreuses expositions individuelles et collectives et fut invité à plusieurs reprises comme conférencier sur le métier de peintre et de restaurateur.
Avec le cumul des années et la connaissance du métier, le processus de création est devenu le moteur de sa démarche, et l’improvisation s’est imposée comme outil de départ. Cette approche favorise l’imprévue, rend le geste urgent et provoque inévitablement le renouvellement de l’imagerie et du langage. L’abandon de la raison au profit du subconscient l’amène dans des lieux insoupçonnés, aussi loin que ceux de l’enfance.
Aucune technique n’est privilégiée, le choix se fait d’une façon instinctive. Réalisme, expressionnisme, surréalisme, abstraction… ces mouvements artistiques se manifestent dans sa démarche créative au cours des années.
L’abstraction lyrique serait peut-être une piste pour définir son travail actuel.
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Marie Rioux
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Ma démarche
Quelle que soit mon propos, l’atmosphère demeure une constante dans la conception de mes œuvres. J’aime créer des ambiances dramatiques où se mélangent territoires imaginaires et monde réel, suscitant ainsi plusieurs possibles… J’y mets en lumière, par leur esthétique accrocheur, certains détails urbains perdus dans ces immensités. Il s’en dégage un mélange d’immobilité, de mystère, de silence où l’Homme marche vers son ailleurs…
C’est dans la contemplation de mon environnement que je trouve l’inspiration. Au hasard de promenades, mon œil capte formes, lignes, couleurs saturées et les vibrations qui m’entourent et les enregistre en moi.
Une fois devant la toile ces éléments rejaillissent, se révèlent et forment ainsi la base de ma propre esthétique. S’ajoute à ceci l’influence de l’actualité mondiale, nourrissant le fil éditorial de mon travail. À travers ce langage artistique, je communique donc ma perception du monde actuel.
Par la composition, j’exprime mon émotion et s’entame conséquemment le dialogue avec l’autre. Dans mon univers pictural il n’y a pas de frontière entre figuration et abstraction. Ils s’intègrent l’un à l’autre. Mon langage plastique est principalement et profondément instinctif, intuitif et non conformiste. L’essentiel s’avère que mes tableaux projettent une certaine dualité, soient énigmatiques et ouverts à plusieurs lectures.
À l’atelier, au son d’une musique formant une bulle protectrice autour de moi, je choisis le format et les couleurs avec lesquels j’ai envie de travailler. Huile, acrylique, en ajoutant à l’occasion pastel et crayon… J’utilise les teintes monochromes pour produire un effet dramatique et accentuer le sérieux de mon propos quoique j’ai plaisir et facilité à mélanger les couleurs.
Je ne travaille pas en fonction des courants artistiques du moment ni du public et de ses attentes. À lui d’y trouver sa propre résonnance, sa signification, son plaisir. Mon propos répond avant tout à une nécessité intérieure indépendamment des modes.
L’œuvre, comme tout ce qui est vital, doit pouvoir évoluer.
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Marie-Dominique Rouleau
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Marie-Dominique Rouleau est née à Hauterive sur la Côte-Nord. Elle vit à Québec. Artiste autodidacte depuis les années 1980, elle s’intéresse d’abord à la transparence et à la couleur par l’apprentissage du vitrail et de l’aquarelle. Puis, elle développe la fluidité et le mouvement par la calligraphie et la peinture chinoise. Membre de l’Atelier de la Mezzanine de la Coopérative Méduse depuis 2004, elle expérimente des techniques nouvelles tels l’acrylique, l’estampe, les photogrammes et le feutrage. Elle aborde les superpositions, les collages et la recherche de nouveaux matériaux, tels l’encaustique et surtout, les textiles.
Elle a participé à plusieurs projets collectifs initiés par divers organismes culturels de la Coopérative Méduse, avec Folie/Culture et Sherpa. Forte de ces expériences et des nombreuses formations qui l’amènent à parfaire sa démarche, elle découvre enfin l’art textile et en fait son activité de prédilection.
En 2015, elle est lauréate d’un premier prix au concours L’Art au Parfum, pour son œuvre Ipanema on Map, une pièce style map art réalisée en feutre. En 2021, un de ses collages est publié dans la revue spécialisée Tissue Box/Boîte à mouchoir par la Maison Kasini Canada. En 2022, elle présente une œuvre textile majeure dans le cadre de la Manif d’Art 10.
Jacques Sylvain
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L’art, sous toutes ses formes, a toujours fait partie du quotidien de Jacques Sylvain. Adolescent, il préférait déjà gribouiller dans ses cahiers et se perdre dans ses rêveries plutôt que d’écouter le discours rationnel de professeur. Ce caractère rêveur et visionnaire est un des traits pour lequel on apprécie ses œuvres.
Plus de quarante ans de travail ont façonné ses tableaux inspirés de voyage, de quotidien et d’imaginaire. Il a exercé en parallèle à sa carrière, le métier de peintre. C’est la passion qui lui a permis de trouver cette énergie à travers ses obligations professionnelles et familiales. Depuis 2007, il se consacre à temps plein à la création.
Je peins affirme t-il la beauté des gens qui croisent mon chemin et mon regard.
Je peins l’expression des musiciens. Ces artistes qui nous font danser et chanter. J’aime leur gestuel et leur sensibilité, l’expression de leur corps par lequel passe la musique.
Je peins la danse des champs de blé balayés par le vent.
Je peins les couleurs vibrantes des coquelicots qui ont une espérance de vie bien courte.
Je peins la fille qui m’accompagne, pour qu’on s’offre encore son visage quand ni elle, ni moi n’y serons plus.
Je peins les traces de l’humanité pour qu’on découvre un jour dans la grotte de l’oubli les beaux moments de la vie.
Je peins ceux et celles qui regardent la beauté sans être pressés par le prochain rendez-vous.
Klôdy Tremblay
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Klôdy Tremblay, nature métamorphosée.
Je n’ai fait que pousser à l’extrême ce que vous n’osiez pousser vous-même qu’à moitié.
Dostoievski
L’artiste, native de Chicoutimi, nourrit depuis son enfance une passion dévorante pour la nature. Une nature animée par le flot d’un torrent déchaîné la métamorphose au gré des saisons. Amoureuses, libres, gipsys, bohèmes, fiévreuse ou radicale, des épithètes qui ne suffisent pas à la cerner. À la fois danseuse et musicienne, elle couche sur papier le vibrato d’un corps sonore, ses œuvres jazz ou flamenco en témoignent. Fruit d’une tension créatrice folle, ce tonus exalté de l’artiste se manifeste dans ses gestes spontanés ; des lignes vivantes aux contours gras. Cette fureur ne trouve aucune barrière. Chaque pas est à contrepoint d’un désir annexe d’émancipation. Son métronome se rythme à la cadence intime d’une fréquence inconnue. Klôdy Tremblay est une artiste multidisciplinaire qui a horreur des refrains. Certes, pour surprendre son élan créateur, elle n’hésite pas à tout laisser derrière pour déjouer sa propre palette. Elle est comme cette forêt renouvelée après l’incendie. Son point d’orgue a de cesse que le battement effréné d’un cœur de sprinter.
Michaël Lachance,
Critique et essayiste d’art.
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Ann Warren
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Depuis son enfance, Ann Warren a dû composer avec la surdité et dès l’âge de dix-sept ans, elle avait déjà décidé d’une carrière, une carrière qui lui permettrait de s’exprimer par l’image.
Après avoir complété le programme en arts plastiques du CEGEP de Sainte-Foy, elle travaille durant deux ans au Moulin des Arts sous la direction d’Albert Rousseau.
D’abord graveure, elle s’oriente par la suite vers l’aquarelle, médium qu’elle pratiquera pendant une dizaine d’années avant d’explorer les différentes techniques de la peinture à l’huile.
De ces médiums, elle gardera surtout l’aspect fluide de l’aquarelle et les fondus en glacis de la peinture à l’huile et ce, en travaillant l’acrylique sur papier Arches et sur toile. Ses surfaces, tantôt fluides, tantôt lourdes, se veulent sans empâtements. Sa technique permet au grain du papier de transparaître sous les nombreuses couches de couleurs.
Ann Warren fut un temps designer d’expositions, graphiste, écrivaine ( dont une collection de livres pour enfants publiée chez Grolier ) et professeure de peinture.
Ce qui surprend dans les œuvres de cette artiste, c’est la qualité de son dessin, son imagination et la maturité de sa technique. Sa thématique tient de l’allégorie et se résume en trois mots : lumière, personnages et atmosphère.
Ann Warren ne s’inscrit dans aucun mouvement artistique et n’a de cesse que d’explorer de nouvelles avenues et s’oriente vers la création d’images alliant réalité et abstraction des êtres et des choses.
Ann Warren expose ses œuvres depuis plus de quarante ans. Elle a participé à de nombreux collectifs et a réalisé une vingtaine d’expositions individuelles.
Boursière en 1989 du programme « La relève » du Ministère de la Culture du Québec elle a participé à l’exposition itinérante « Réflexion-Réfraction » présentée dans quinze villes du Québec.
Depuis 2004, elle a participé au programme d’accompagnement artistique Vincent et moi de l’Institut universitaire en santé mentale du Québec.
En 2014, une exposition rétrospective de sa carrière est présentée au Musée de Charlevoix.
Ses œuvres font partie de collections privées et publiques au Canada, aux États-Unis et en France.
Ann Warren est décédée d’un cancer du pancréas en novembre 2019.
Jing Xuan
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Jing Xuan 静轩
Jing Xuan est un artiste et intellectuel chercheur reconnu, né en 1947 à Changchun en Chine.
Dès le début de sa carrière il s’est consacré à la peinture traditionnelle chinoise ainsi que la peinture à l’huile, sous la direction du célèbre maître de la peinture à l’huile Yuan Yunsheng 袁运生, ainsi que du célèbre maître de la peinture traditionnelle chinoise, Guan Longdian. L’une de ses particularités est l’intégration de caractéristiques de la peinture occidentale dans les peintures traditionnelles chinoises. Il s’inspire de la poésie et du charme de l’orient et de la culture chinoise dans ses créations.
L’artiste possède une vision très étendue des arts visuels. Avec son sens de l’esthétique unique, il a travaillé pendant de nombreuses années dans le design moderne et a réalisé plusieurs grands projets pour diverses expositions internationales. Inspiré par de nombreux grands artistes et intellectuels chinois de différentes époques, ses créations artistiques, peintures, calligraphies et recherches théoriques démontrent une riche compréhension de la culture et des arts chinois. Jing Xuan est un artiste engagé dans trois volets: la calligraphie, la peinture et la publication de recherches théoriques sur l’art.
Il est chercheur associé à l’Académie des arts de la province de Jilin, membre de la direction de la Société d’étude « Rêve dans le pavillon rouge » de Chine (红楼梦学会). Il est peintre, calligraphe, théoricien et spécialiste reconnu en Chine de l’œuvre « Rêve dans le pavillon rouge ». Il possède une profonde compréhension et une riche connaissance de la culture et des arts chinois qu’il transmet dans ses œuvres. Il est actuellement éditeur exécutif de la revue « Jilin Pictorial – Le monde des Arts » en Chine.
L’artiste est mentionné dans le « Dictionnaire des calligraphes et des peintres traditionnels contemporains de Chine », dans le « Dictionnaire des artistes célèbres contemporains de Chine» ainsi que dans le «Dictionnaire des artistes contemporains en arts visuels de Chine »
静轩,1947年出生于中国长春学, 著名学者型艺术家。早年从事中国画和油画创作,师从著名油画家袁运生。中国画以著名画家关龙甸为师。在中西画融合方面形成自己的艺术特点。并在绘画中以突出东方神韵和中国文化精神而独树一帜。从大美术方面,画家多年从事展示艺术,以大视野融入审美之中。因深受历代名宿的感染,因此在绘画、书法、艺术理论方面突出中国文化艺术精神作为从艺术创作的主线。静轩是从事书法、绘画、理论研究的三栖美术家。是吉林省书画院理论研究员,中国红楼梦学会理事。集著名画家、书法家、理论家、红学家为一身,具有大文化、大美术、大视野的艺术特质,因此,其作品形式多样、个性鲜明,深受海内外收藏者欢迎。他现任《吉林画报•美术世界》杂志执行主编.